Sodaye shirin
“Mélancolie douce” Chansons persanes par Fiona Sanjabi et Martin Mahieu
Fiona Sanjabi est auteure-compositrice-interprète, Martin Mahieu est guitariste-arrangeur.
« C’est au centre de ton cœur que la vie commence, c’est le plus bel endroit du monde. » Rumi “Sodaye Shirin”, est une image poétique. Elle pourrait être l’expression d’une mélancolie douce que l’on retrouve dans la littérature, la poésie, la musique persane, et surtout, chez le peuple iranien, exilé ou encore au pays.
“Cette mélancolie douce, flottante et enivrante est une sorte de parfum qui a accompagné mon enfance. Je l’ai trouvée chez mon père, chez mes amis, nés en Iran et marqués par l’exil. Elle s’est transmise dans mon cœur. C’est aussi mon lieu de création”. – Fiona Sanjabi
Ce concert d’une durée d’une heure parle d’amour, de récits légendaires, parfois de tragédie, ainsi que le mot et prénom «Shirin» le laisse entendre, personnage féminin emblématique de la littérature persane. Il oscille entre la poésie et la musique et rassemble plusieurs générations et destins liés à l’Iran. “Sodaye Shirin” se compose de chansons originales écrites par Fiona Sanjabi, franco-iranienne, de poèmes mis en musique : textes de Rumi (XIIIème siècle), de la poétesse Forough Farrokhzad (XXème siècle), de reprises de standards pop, notamment des divas des années 70, telles que Googoosh, Hayedeh…
Accompagnée par Martin Mahieu, Fiona Sanjabi déambule avec sa voix, dans les âges, les textes, les mélodies, au son d’une guitare sensible amplifiée. Tous deux proposent une ballade onirique aux influences folk, rock, funk et un blues singulier, à la persane.
Fiona Sanjabi
Auteure-compositrice-interprète, Fiona Sanjabi se promène dans les langues et les pays. Née en France d’un père iranien et d’une mère franco-italienne, elle compose ses mélodies à la voix en plusieurs langues, et c’est en persan qu’elle choisit de chanter pour son premier album et pour son projet «Sodaye Shirin», avec Martin Mahieu à la guitare.
De formation littéraire, sa passion pour les lettres la mène vers l’écriture de poèmes, de chansons, de mélodies et vers le répertoire de la poésie persane. Accompagnée par Martina A. Catella, ethnomusicologue, qui enseigne la technique de la voix mixte par le biais des musiques traditionnelles, elle interprète également «les chants du monde» (en particulier la musique grecque).
En 2022, elle participe au projet : «Chanter la poésie grecque», accompagnée de Katerina Fotinaki et d’Henri Agnel. Direction artistique : Martina A. Catella, à la Maison de la Poésie, à Paris.
En 2022, elle chante pour «Hommage à Angélique Ionatos» au Moulin d’Andé.
Venue des arts visuels, (puisque galeriste de photographies à Paris durant quatre ans – Galerie Agathe Gaillard qu’elle a rebaptisée La Galerie Rouge), elle collabore en 2022 – 2023, avec l’artiste américaine vidéaste-photographe Maya Mercer et présente suite à une résidence au CENTQUATRE – PARIS, un film expérimental – conte musical – performance (chantée, jouée, dansée) à l’univers électro – rock, qu’elle a composé, écrit et qu’elle interprète, intitulé « Ava d’Illudia» – arrangements et guitare : Martin Mahieu, Fiona Sanjabi
Martin Mahieu
Martin Mahieu a plusieurs instruments à son arc. S’il joue de la guitare et d’autres instruments à cordes depuis son plus jeune âge, il s’est laissé amusé par la MAO et ses multiples synthétiseurs. On le retrouve sur scène accompagnant Frank Williams et Jeanne Lafonta pour une folk touchante, Fiona Sanjabi, pour le projet poétique « Sodaye Shirin » en persan, ainsi que sur le film expérimental – performance «Ava d’Illudia», (Fiona Sanjabi – Maya Mercer), avec son duo de pop électronique délirante «Attention le tapis prend feu», en solo sous le nom de «Gloubi Boulga» et dans divers groupes de l’underground parisien.
Il compose également pour le cinéma, notamment, les génériques de «Processus de Paix», «Funambules», «Le ciel étoilé au dessus de ma tête» du réalisateur Ilan Kleepper, ainsi que dans le documentaire «La Colline» de Julien Chauzit.
Crédit photo : ©Narcisse Zahed
